Patience Philips est une artiste douée, mais maladivement timide, qui se contente d'un modeste emploi de dessinatrice publicitaire au sein du conglomérat Hedare Beauty que dirigent le tyrannique George Hedare et sa femme, le légendaire top model Laurel. Cette société se prépare à lancer "LE" cosmétique miracle censé procurer aux femmes un visage et un corps à jamais immaculés.
Patience découvre que le produit ne possède aucune de ces vertus, mais est froidement tuée par ses patrons avant d'avoir pu dénoncer l'imposture. Tout n'est pas perdu, cependant, car celle-ci ressuscite sous l'emprise d'une force mystérieuse. Elle se réincarne, magnifiée, en une femme féline, sensuelle, d'une agilité et d'une force surhumaines : Catwoman... Libérée de ses complexes, celle-ci commence par régler quelques comptes et s'offrir certains plaisirs trop longtemps négligés...
Le rôle était apparemment d'abord censé revenir à Michelle Pfeiffer (qui avait déjà joué Catwoman dans Batman, le défi) mais elle refusa quand elle vit le concept du costume.

La scène finale où Catwoman marche droit devant elle sur les toits de la ville dans le soleil couchant n'est pas sans rappeler les dernières lignes du récit de Rudyard Kipling intitulé Le Chat qui s'en va tout seul. Voici ces dernières lignes :

« ... il est le chat qui s'en va tout seul et tous lieux se valent pour lui. Alors, il s'en va par les chemins mouillés du bois sauvage, sous les arbres, et sur les toits. Remuant la queue, et tout seul. »

La firme EA GAMES a également réalisé une adaptation vidéoludique du film dans laquelle Halle Berry « prête » son corps et sa voix à l'héroïne principale.

La critique a été très dure pour ce film, en particulier en raison de la distance entre l'héroïne de BD et celle du film. Halle Berry a reçu à cause de ce film un Razzie Award, qu'elle est allée chercher elle-même, tout en entonnant un discours humoristique.